Titre : |
Le béton géopolymère : état de l’art, analyse théorique et pratique et applications en génie civil |
Type de document : |
Travail de fin d'études |
Auteurs : |
Antoine VANCOILLE, Auteur ; Morgan LAITAT, ; Yves Gobert, |
Editeur : |
ECAM |
Année de publication : |
2024 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Matériaux de construction |
Index. décimale : |
TFE - Construction |
Résumé : |
Les gaz à effet de serre sont la principale cause du dérèglement climatique, qu'il faut à tout prix limiter tant ses conséquences pourraient être dramatiques pour l'être humain et, de manière plus générale, pour notre planète. Le béton est responsable, à lui seul, d'environ 8 % de ces émissions, dont la grande majorité provient de la production de ciment : un liant nécessitant de grandes ressources énergétiques pour atteindre sa forme finale, puisque sa fabrication se fait en portant les matières premières à de très hautes températures, et cela en utilisant des combustibles fossiles. Pour pallier ces importantes émissions de gaz à effet de serre, de nombreux chercheurs se sont lancés dans la recherche de solutions dites « bas carbone ». Parmi elles, le béton géopolymère. Le terme géopolymère, introduit dans les années 70 par le Professeur Joseph Davidovits, fait référence à un matériau inorganique. Pour un béton éponyme, le liant est alors remplacé par un matériau géopolymère. Cette solution peut être caractérisée comme écologique pour deux raisons principales. Premièrement, les matières premières les plus fréquemment utilisées sont ce que l'on appelle des « déchets de l'industrie », tels que les cendres volantes et le laitier de haut fourneau. Deuxièmement, le processus de fabrication nécessite moins d'énergie puisque les matériaux sont activés à des températures basses (60-90 °C). Ce travail de fin d'études a pour but de répondre à une question bien précise : le béton géopolymère peut-il remplacer le béton de ciment dans le domaine du génie civil ? Pour ce faire, le travail a pour objectif de comparer les propriétés mécaniques du matériau telles que les résistances à la compression, à la traction, etc., mais aussi le comportement du béton dans des environnements agressifs, réguliers pour les ouvrages d'art. Par la suite, les aspects écologiques et économiques du matériau sont traités, avant d'étudier ses aspects plus pratiques dans le génie civil : méthodologies de dimensionnement et de mise en œuvre. L’étude de quelques cas pratiques permettra la synthèse critique des expérimentations déjà réalisées. |
Le béton géopolymère : état de l’art, analyse théorique et pratique et applications en génie civil [Travail de fin d'études] / Antoine VANCOILLE, Auteur ; Morgan LAITAT, ; Yves Gobert, . - ECAM, 2024. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Matériaux de construction |
Index. décimale : |
TFE - Construction |
Résumé : |
Les gaz à effet de serre sont la principale cause du dérèglement climatique, qu'il faut à tout prix limiter tant ses conséquences pourraient être dramatiques pour l'être humain et, de manière plus générale, pour notre planète. Le béton est responsable, à lui seul, d'environ 8 % de ces émissions, dont la grande majorité provient de la production de ciment : un liant nécessitant de grandes ressources énergétiques pour atteindre sa forme finale, puisque sa fabrication se fait en portant les matières premières à de très hautes températures, et cela en utilisant des combustibles fossiles. Pour pallier ces importantes émissions de gaz à effet de serre, de nombreux chercheurs se sont lancés dans la recherche de solutions dites « bas carbone ». Parmi elles, le béton géopolymère. Le terme géopolymère, introduit dans les années 70 par le Professeur Joseph Davidovits, fait référence à un matériau inorganique. Pour un béton éponyme, le liant est alors remplacé par un matériau géopolymère. Cette solution peut être caractérisée comme écologique pour deux raisons principales. Premièrement, les matières premières les plus fréquemment utilisées sont ce que l'on appelle des « déchets de l'industrie », tels que les cendres volantes et le laitier de haut fourneau. Deuxièmement, le processus de fabrication nécessite moins d'énergie puisque les matériaux sont activés à des températures basses (60-90 °C). Ce travail de fin d'études a pour but de répondre à une question bien précise : le béton géopolymère peut-il remplacer le béton de ciment dans le domaine du génie civil ? Pour ce faire, le travail a pour objectif de comparer les propriétés mécaniques du matériau telles que les résistances à la compression, à la traction, etc., mais aussi le comportement du béton dans des environnements agressifs, réguliers pour les ouvrages d'art. Par la suite, les aspects écologiques et économiques du matériau sont traités, avant d'étudier ses aspects plus pratiques dans le génie civil : méthodologies de dimensionnement et de mise en œuvre. L’étude de quelques cas pratiques permettra la synthèse critique des expérimentations déjà réalisées. |
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